Par Elodie
C’est une petite bête qui monte, qui monte, qui monte… Et cela s’appelle un thermomètre ! Depuis quelques semaines, nous avons redécouvert ce que signifie l’arrivée de l’été ici. 7h du matin : 30°C. 9h : 32°. 11h : 34°C. 13h : … Non, j’y arrive plus : à ce stade c’est la sieste obligatoire.
Hier matin pourtant l’ambiance était différente, les oiseaux chantaient. Comme s’ils avaient oublié qu’il vaut mieux s’économise avant d’être encore écrasé par la chaleur. La surprise ! Cela n’a duré que quelques minutes, mais il a plu. C’est beau le goudron mouillé… Juste le temps de le voir et tout s’évapore, comme si de rien n’était.
Cela pourrait paraître banal, mais le fait est exceptionnel au Liban à cette saison. Les précipitations moyennes sont quasiment nulles en juin, juillet, août et reprennent à peine en septembre. C’est donc le monde à l’envers, ou plutôt les nuages là où ils ne devraient pas être.
C’est drôle, je venais justement de terminer un roman sympathique de Stéphane Audeguy, intitulé La théorie des nuages. A conseiller à ceux qui seraient en manque de nuages, à ceux qui n’en peuvent plus d’en voir trop, ou à tous ceux qui auraient envie de les voir autrement. Et à tous ceux qui aiment le roman tout court, puisqu’il faut bien avouer que cela ne parle pas que des nuages.
Je me suis demandé un moment si à force d’y penser, je n’ai pas imaginé ces nuages et ces quelques gouttes d’eau. Un peu comme un mirage d’oasis au milieu du désert. Ce matin, je n’en croyais toujours pas mes oreilles : il a plu à nouveau ! Et voilà que les nuages venaient en plus nous donner un peu de fraîcheur. Cette fois-ci, je n’ai pas rêvé. 28°C, le grand bonheur.
J’ai sauté sur le site de la météo pour voir si cette révolution climatique allait perdurer, mais il ne faudrait pas trop rêver. Le niveau de précipitations annoncé reste désespérément scotché au zéro pour les jours à venir. Heureusement, le meilleur ami de l'homme par cette saison s'appelle le ventilateur.
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