vendredi 12 février 2010

Bakbakbak


Par Elodie

Avez-vous déjà entendu au beau milieu d’une capitale, le coq de l’immeuble voisin chanter depuis le balcon du dernier étage ? Voilà un an que cela me fait rire et que je rêve de découvrir ce fameux voisin farfelu. Car je dois bien l’avouer, cela me semblait tellement insolite que je prenais cela pour une excentricité de notre quartier. Après tout, nous entendons déjà régulièrement les chevaux de l’hippodrome voisin sous nos fenêtres au lever du jour, les hordes de chats déchaînés qui imitent à merveille une bagarre d’enfants terribles, ou encore les grenouilles au parc de l’autre côté de la rue.

Ma dernière promenade beyrouthine, appareil photo en main, m’a pourtant permis de réaliser que cela n’était pas si singulier. Après tout, on peut être au cœur de la ville, à quelques centaines de mètres du centre commercial adulé des fashionistas BCBG d’Achrafieh et entendre le chant du coq. C’est peut-être tout le charme de cette ville d’ailleurs.

Mais au fait, savez-vous comment on imite le chant du coq en arabe ?
Moins connoté que notre cocorico, moins connu que le cok-a-doodle-doo anglais, moins exotique que le kokiyo koko coréen, l’arabe dit simplement kookookoo-koo.
Heureusement que les poules sont là, elles sont beaucoup plus drôles avec leur bakbakbakbakbakbakik !

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