Par Julien
Le temps étant ce qu'il est, je dois bien composer. Il (me) déborde parfois ; je n'ai pas pu, ces derniers jours, contribuer directement à nourrir notre chouei-chouei carnet de voyage numérique. Mais je suis là, sur les photos que je prends parfois, dans les idées qui se trament et se retrouvent ensuite postées, sous la forme de billets, avec photos, ou commentaires, et tutti quanti.
Et là, à la lecture du dernier billet d'Elodie, me vient une parole. Un texte. Gide, et Les nourritures terrestres. Dans le quatrième livre, III, on peut lire ceci :
"Don du poète : celui d'être ému par des prunes.
(La fleur ne vaut pour moi que comme une promesse de fruit.)"
Le printemps est bleu, en ce moment, c'est la couleur dominante ; mais il est vert aussi, et chatoyant, parce que l'eau se transforme quand elle aboutit quelque part et irradie ce pays de montagnes situé, faut-il le rappeler, à la source du "croissant fertile" des géographes. De quoi le transformer, avec un peu d'imagination et/ou en avalant quelques kilomètres sur les petites routes de montagnes, en pays de Cocagne.
C'est sans doute pour cette raison que le printemps donne envie de dire que non, il n'existe pas de "rue privée". Si c'est une rue, on a le droit de passer. On a le droit de passer, sur ces montagnes. Et toc ! C'est quoi ce barouf, ce micmac, et tout ce tsouin-tsouin. On n'est pas sérieux, quand on pisse du dollar et qu'on s'installe comme ça, sur un sommet qui regarde la mer de loin, sans rien demander à qui que ce soit. Regardez-moi ça :
Voici ce que je vous propose : soyons fous, on s'en fout !
Que voulez-vous ? C'est pas moi qui le dit, c'est le printemps qui nous le raconte. Cavaler dans les vallées : y'a que ça de vrai. En route (pour la joie) !
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