Par Elodie
Il pleut, il mouille, c’est la fête… aux serpillères ! Cette fois-ci, l’automne s’est vraiment installé, comme la tempête qui s’accroche sur Beyrouth. Le gentil
« plic ploc » a laissé place à un bruit sourd et continu. Les immeubles qui se dessinent habituellement à quelques centaines de mètres, au rond-point de Tayouneh, ont disparu. Les klaxons incessants indiquent que tous les Beyrouthins ont pris leur voiture.
En même temps, je les comprends : pas de trottoirs + pas d’égouts = les rues transformées en rivières. Sans compter les éclaboussures terribles des gros 4x4 sans pitié.
Encore mieux que la voiture, il reste l’option canapé où on peut rester à lire bien au chaud sous une couverture (ça ne rigole plus, il ne fait même pas 20°C !). Malheureusement, il faut s’en extraire régulièrement pour éviter que la rivière n’entre aussi dans l’appartement. Ca n’a pas l’air mais la tempête à Beyrouth demande beaucoup d’attention et de réflexion : penser à couper l’ordinateur d’urgence dès que ça tonne un peu fort (les variations d’intensité de courant sont fatales), observer le sens du vent et de la pluie pour savoir sur quelles fenêtres il faut installer le dispositif d’urgence (gamme complète de serpillères et récipients divers) vu que les joints sont inexistants, vérifier régulièrement qu’il n’a pas tourné ce qui impliquerait une translation ultrarapide du dispositif, etc.
L’avantage, c’est qu’avec une telle gamme de serpillères, je pourrais peut-être un jour créer une tenue de déguisement originale en souvenir de ces journées pluvieuses. Si, si, c’est possible : ils l’ont même déjà fait dans un Vogue British récent. Menfin, sont fous ces Anglais !
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