Par Julien
Retour à tous les étages : sur le blog, à Beyrouth, à case (re-)départ. Et pour cause : je n'avais pas pu (ou su ou pris le temps d') écrire de billets ces derniers temps, étant embarqué sur une déferlante de boulot et de paramètres d'une ahurissante profusion. Soit.
Veni, vidi, d'accord, mais vici, ? là, je ne sais pas. Nous sommes arrivés mardi soir, dans le noir, dans un ville ébouillantée par les UV, sous cloche avec une haleine d'enfer, dans un quartier (le nôtre) méconnaissable, parce que métamorphosé. Ils avaient abattu le caroubier, disait Elodie avant de partir en vacances : je dirai même qu'ils ont depuis dégommé l'immeuble voisin !
Eh oui : Beyrouth l'été, quoi qu'on en pense, ce n'est pas nécessairement la meilleure saison, mais la vie continue ! Comme on disait autrefois "et pourtant, elle tourne", c'est un peu la même rengaine. Il fait extrêmement chaud, les coupures d'électricité se multiplient, les plages sont bondées (bien que privées et hors de prix), mais on avance. Et Beyrouth continue de pousser, de repousser, de raser, de construire et de reconstruire sans se retourner.
Hier : 39 degrés à midi. J'avais le nez sec comme un cornflakes et le dos moite comme le verso d'une anguille, c'est dire, ce qui n'a pas empêché les grues de tourner comme des girouettes, les marteaux-piqueurs de cogner, et les routes de se laisser embouteiller. Je ne sais pas si tout va pour le mieux dans le meilleur du monde, mais tout va, parce qu'il le faut bien. Beyrouth est une vielle entêtée et entêtante.
P.S. : De nouveaux venus sur le blog ci-dessous : de quoi partage,r si l'envie vous en prend, vos impressions !
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