dimanche 12 septembre 2010

Silence, on sue

Par Elodie

Voilà presque un mois que nous sommes rentrés à Beyrouth et que vous vous interrogez peut-être sur notre silence. Nous avons tout simplement replongé dans la chaleur : humide, moite, écrasante… Je dois avouer, au-delà de 35°C ça me coupe le sifflet. Souvent pourtant, j’ai pensé à des billets pour Chouei Chouei : en voyant l’avancée des travaux du futur immeuble d’à côté; l'air franchement gêné de notre pharmacien lorsque j’ai voulu lui rapporter nos médicaments périmés et qu’il a dû m’expliquer qu’il n’y avait aucune collecte pour ça au Liban; notre surprise le jour où on s’est retrouvés par hasard nez à nez avec des courses de baudet au milieu de la route à Qartaba ; ou encore quand nous avons expérimenté les démarches et tractations à la libanaise en cas d’accident de voiture, qui plus est avec un véhicule de location, etc.


J’imaginais avec joie et malice ce que je pourrais écrire. Mais une fois dans mon bureau mon courage me quittait à mesure que le thermomètre grimpait. En résumé, silence on sue.
Heureusement, certains supportent la chaleur mieux que moi. Notre frangipanier par exemple a adoré la canicule !


Je vous laisse sur deux petites photos. Beyrouth vue de loin (ici depuis les hauteurs de Zouq Mickael), une image que j’essaie d’attraper sans succès depuis des mois. Ce n’est pas fameux, mais je n’arriverai probablement pas à faire mieux pour l’instant.



Et la mer de nuages qui recouvre au coucher du soleil la vallée de la Qadisha, vue depuis les hauteurs de la Qornet al Saouda (la pointe noire), le sommet le plus élevé du Liban qui culmine à un peu plus de 3000 mètres d’altitude.

vendredi 20 août 2010

Beyrouth ne s'arrête donc jamais de tourner !

Par Julien

Retour à tous les étages : sur le blog, à Beyrouth, à case (re-)départ. Et pour cause : je n'avais pas pu (ou su ou pris le temps d') écrire de billets ces derniers temps, étant embarqué sur une déferlante de boulot et de paramètres d'une ahurissante profusion. Soit.

Veni, vidi, d'accord, mais vici, ? là, je ne sais pas. Nous sommes arrivés mardi soir, dans le noir, dans un ville ébouillantée par les UV, sous cloche avec une haleine d'enfer, dans un quartier (le nôtre) méconnaissable, parce que métamorphosé. Ils avaient abattu le caroubier, disait Elodie avant de partir en vacances : je dirai même qu'ils ont depuis dégommé l'immeuble voisin !

Eh oui : Beyrouth l'été, quoi qu'on en pense, ce n'est pas nécessairement la meilleure saison, mais la vie continue ! Comme on disait autrefois "et pourtant, elle tourne", c'est un peu la même rengaine. Il fait extrêmement chaud, les coupures d'électricité se multiplient, les plages sont bondées (bien que privées et hors de prix), mais on avance. Et Beyrouth continue de pousser, de repousser, de raser, de construire et de reconstruire sans se retourner.

Hier : 39 degrés à midi. J'avais le nez sec comme un cornflakes et le dos moite comme le verso d'une anguille, c'est dire, ce qui n'a pas empêché les grues de tourner comme des girouettes, les marteaux-piqueurs de cogner, et les routes de se laisser embouteiller. Je ne sais pas si tout va pour le mieux dans le meilleur du monde, mais tout va, parce qu'il le faut bien. Beyrouth est une vielle entêtée et entêtante.

P.S. : De nouveaux venus sur le blog ci-dessous : de quoi partage,r si l'envie vous en prend, vos impressions !

jeudi 29 juillet 2010

Chouei chouei en vacances

Par Elodie

Loin des klaxons beyrouthins, des foules grouillantes de "Georges", et de nos amis ventilateurs, nous prenons une petite parenthèse de quelques semaines.

Rassurez-vous, on a déjà plein de chouei chouei idées en tête, mais en attendant de retrouver notre ordinateur et notre stock de photos, on vous laisse expérimenter les recettes mises en ligne ces derniers temps et surtout profiter de l'été.

A bientôt !