Par Elodie
Voilà presque un mois que nous sommes rentrés à Beyrouth et que vous vous interrogez peut-être sur notre silence. Nous avons tout simplement replongé dans la chaleur : humide, moite, écrasante… Je dois avouer, au-delà de 35°C ça me coupe le sifflet. Souvent pourtant, j’ai pensé à des billets pour Chouei Chouei : en voyant l’avancée des travaux du futur immeuble d’à côté; l'air franchement gêné de notre pharmacien lorsque j’ai voulu lui rapporter nos médicaments périmés et qu’il a dû m’expliquer qu’il n’y avait aucune collecte pour ça au Liban; notre surprise le jour où on s’est retrouvés par hasard nez à nez avec des courses de baudet au milieu de la route à Qartaba ; ou encore quand nous avons expérimenté les démarches et tractations à la libanaise en cas d’accident de voiture, qui plus est avec un véhicule de location, etc.
J’imaginais avec joie et malice ce que je pourrais écrire. Mais une fois dans mon bureau mon courage me quittait à mesure que le thermomètre grimpait. En résumé, silence on sue.
Heureusement, certains supportent la chaleur mieux que moi. Notre frangipanier par exemple a adoré la canicule !
Je vous laisse sur deux petites photos. Beyrouth vue de loin (ici depuis les hauteurs de Zouq Mickael), une image que j’essaie d’attraper sans succès depuis des mois. Ce n’est pas fameux, mais je n’arriverai probablement pas à faire mieux pour l’instant.
Et la mer de nuages qui recouvre au coucher du soleil la vallée de la Qadisha, vue depuis les hauteurs de la Qornet al Saouda (la pointe noire), le sommet le plus élevé du Liban qui culmine à un peu plus de 3000 mètres d’altitude.
dimanche 12 septembre 2010
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